Nous suivre sur :

vendredi 31 octobre 2014

Le Choix des armes

Les armes 

Que ce soit dans sa forme classique ou moderne, l'escrime utilise trois armes différentes : le fleuret, l'épée et le sabre. Ces trois catégories se forment à la fin du XIXe siècle. Toutes sont présentes aux compétitions de niveau olympique (le sabre féminin a débuté aux jeux Olympiques d'Athènes en 2004).
Dans les académies classiques, on enseigne le maniement d'armes d'escrime historique et d'Escrime médiévale telles que la grande canne, la rapière, l'épée bâtarde (appelée également épée 1 main et demie), la dague et les différents types de boucliers (targe, écu, rondache,...). Il est possible de pratiquer l'escrime ancienne en utilisant des accessoires : vestimentaires, comme la cape, ou divers tel qu'une lampe.

Le fleuret 

  • Voir l'article détaillé Fleuret.
En rouge, aire de touche au fleuret
En rouge, aire de touche au fleuret
Le fleuret moderne descend de l'arme d'entraînement à l'épée courte. C'est une arme légère — 500 g pour une longueur de 110 cm — et flexible dont la section de lame est rectangulaire. La touche se fait avec la pointe uniquement.
Le fleuret est une arme d'étude, il est la première arme enseignée aux débutants. Son nom vient de la fleur de laine, autrefois enroulée au bout du fleuret pour eviter les blessures. Dans le passé, les femmes n'étaient autorisées qu'au fleuret et la légèreté de l'arme en rendait son maniement aisé pour les enfants. De nos jours, bien qu'il soit conseillé d'apprendre au moins les principes fondamentaux du fleuret, les escrimeurs peuvent commencer avec n'importe laquelle des trois armes.
L'aire de touche au fleuret est limitée, c'est un héritage du temps où les équipements de sécurité étaient limités. Les coups au visage étant dangereux, la tête n'est pas une cible valide, puis l'aire fut réduite au tronc seul. Au fleuret, comme au sabre, il est strictement interdit de substituer une surface valable par une surface non valable.
Le fleuret est une arme d'estoc seulement. L'action offensive de cette arme s'exerce donc par la pointe et par la pointe seule. Comme au sabre, on doit respecter des conventions lors d'un assaut. Il n'y a donc pas de « coup double ». En cas de touches simultanées, la touche est accordée au tireur qui avait la priorité. Cette priorité dépend de la « phrase d'arme » et des conventions du fleuret. Si aucun des tireurs n'avait la priorité, aucune touche n'est accordée.
Il existe des règles très strictes pour les trois armes, en effet en cas de fautes graves ou de manque de respect ou même de violence de la part d'un des escrimeurs envers son adversaire ou de l'arbitre il existe trois cartons pour sanctionner le tireur : le jaune:avertissement(1 seul carton jaune), le rouge (1 point à l'adversaire) et le noir (Expultion de la competition,ou interdiction de faire de l'escrime pendant les 2 moins de la saison en cour).
Dans les petites catégories,la pointe protégée par un composant, en forme de bille en caoutchouc appelée" mouche", permet les assauts courtois sans risque de blessure durant l'entrainement d'escrime.
Dans les grandes cétégories, l'assaut se déroulant à l'électrique, l'arme à "pointe sèche" a été remplacée par une arme électrique dont le bout se termine par une "tête de pointe" (sorte de bouton métallique sur ressort) qui, reliée à l'appareil, permet d'indiquer les touches pendant l'assaut. Au fleuret, il faut 500 g de pression sur le bouton pour qu'une lampe s'allume indiquant que l'adversaire a été touché (soit dans une partie valable ou dans une partie non valable).

L'épée

En rouge, aire de touche à l'épée
En rouge, aire de touche à l'épée
L'épée moderne descend de l'arme de combat utilisée depuis le XVIe siècle : la rapière.
C'est une arme d'estoc seulement. L'action offensive de cette arme s'exerce donc par la pointe et par la pointe seule. C'est une arme plus lourde — 750 g pour une longueur de 110 cm maximum — et moins flexible que le fleuret, et sa lame est de section triangulaire. La surface valable comprend tout le corps du tireur, y compris ses vêtements et son équipement.
Lorsque les deux tireurs sont touchés, et que l'appareil enregistre valablement ces deux touches, il y a « double touche», c'est-à-dire une touche pour chacun.
Une épée à poignée droite
Une épée à poignée droite

Le sabre 

En rouge, aire de touche au sabre
En rouge, aire de touche au sabre
Le sabre est une arme d'estoc, de taille et de contre-taille (ou de pointe, de tranchant et de contre-tranchant). C'est une arme conventionnelle comme le fleuret : le sabre répond aux même règles d'engagement (conventions) que le fleuret, donnant la priorité à l'attaquant, et de même légèreté — 500 g pour une longueur totale de 105 cm maximum. En cas de touches simultanées, l'arbitre décide d'accorder la priorité à un des tireurs, ou à aucun des deux. Cette priorité dépend de la « phrase d'arme » et des conventions du sabre. La surface valable pour le sabre est tout ce qui se trouve au-dessus de la taille (à l'exception de la main arrière), car cette arme nous vient de la cavalerie, et qu'il était dans ce cas très difficile de toucher en dessous de la taille. Au sabre, comme au fleuret, il est strictement interdit de substituer une surface valable par une surface non valable. Contrairement au fleuret et à l'épée, les passes avant (croisement des jambes en mouvement d'avant) sont interdites (elles étaient autorisées mais ont été supprimées du fait que les déplacements des sabreurs se rapprochaient trop de la course).
Le sabre est une arme dont les assauts sont très difficiles à suivre par des néophytes, la priorité donnée à l'attaque associée à la relative facilité pour toucher son adversaire rendant les combats très rapides.





7 podiums ce week-end pour les épéistes du club, au tournoi de Wittenheim (comptant pour le classement régional), avec une 2e place pour Franck, et la 3e place pour Lucie C., Gaïane, Axel B., Joseph, Yoan et Alex.

Bravo à tous les tireurs!